18 Février 2014
Quelques photos de l'inauguration de la salle paroissiale devenue "Maison Saint François Xavier.
Ce fut l'occasion pour l'Ensemble Vocal de retomber en enfance ou de se livrer à un répertoire divertissant, voire impertinent ...
Si la voix d’un enfant peut monter jusqu’à Vous, Ô mon Père …
C'est un vieil orgue de barbarie en acajou tout vermoulu, Il a subi tant d'avaries qu'il n'en peut plus … !
Maman, dites-moi ce qu'on sent quand on aime
Est-ce plaisir, est-ce tourment ?… Que faire alors, maman ?
L'adjectif qualitatif est un mot qui nous fait connaître
Un défaut, une qualité, une façon d'être ou d'avoir été. Exemple : (!!!)
Madame Eustache a dix-sept filles, ce n'est pas trop, mais c'est assez, la jolie petite famille vous avez dû dû dû, vous avez dû dû dû, vous avez dû la voir passer. Le vingt décembre on les appelle : Que voulez-vous mesdemoiselles, pour votre Noël ? Voulez-vous une boîte à poudre ? … Mais les dix-sept enfants en chœur ont répondu : Non, non, non, non, non, … Nous voulons une petite sœur. L'hiver suivant elles sont dix-huit, …
De ci, de là De ci, de là Cahin, caha Cahin, caha - Poussez l’escarpolette …
Je n’ai rien de mon père, je n’ai rien de papa. Papa est très austère,
moi, je ne le suis pas. En tous points l’on diffère …
Ah! savez-vous pourquoi, ma tante, l'éléphant du Jardin des Plantes traîne son nez d'un air gêné, comme s'il était pris en faute ? Cela ne se dit pas, ma tante, dans le monde à voix haute …
C'était une souris qui venait d'Angleterre, elle s'était embarquée au port de Manchester, sans même savoir où s'en allait le navire. Elle avait la dent long' comme une vieille Anglaise, s'enroulait dans un plaid à la mode écossaise … Dans le port de Calais, elle mit pied à terre, elle s'en fut bien vite à l'hôtel d'Angleterre, et grimpe l'escalier tout droit sans rien leur dire … Le grenier de l'hôtel lui fut un vrai palace, la souris britannique avait là tout sur place, du whisky, du bacon, du gin, de la mélasse … Chaque soir notre miss faisait la ribouldingue, …
Fantaisie humoristique en forme de pas-redoublé (Abbé Joseph Bovet 1879-1951)
Elle était jeune fille, sortait tout droit de son couvent, innocente et gentille, qui n'avait pas seize ans. Le jeudi, jour de visite, elle venait chez ma mère, Et elle nous chantait la Truite, la Truite de Schubert. Un soir de grand orage, elle dût coucher à la maison ; or, malgré son jeune âge, elle avait de l'obstination. Et, pendant trois heures de suite, au milieu des éclairs, Elle nous a joué la Truite, la Truite de Schubert. On lui donna ma chambre. Moi, je couchai dans le salon. Mais je crus bien comprendre que ça ne serait pas long. En effet, elle revint bien vite, pieds nus dans les courants d'air, Pour me jouer la Truite, la Truite de Schubert. Ce fut un beau solfège, Pizzicati coquins, accords, trémolos et arpèges, Fantaisie à quatre mains. Mais à l'instant où tout s'agite Sous l'ardent aiguillon de la chair, Elle fredonnait la Truite, la Truite de Schubert Je lui dis : " Gabrielle, enfin, comprenez mon émoi, Il faut être fidèle : ce sera Schubert ou moi ! " C'est alors que je compris bien vite, en lisant dans ses yeux pervers, Qu'elle me réclamait … la suite, La suite du concert. Six mois après l'orage, Nous fûmes dans une situation telle que le mariage Etait la seule solution... Mais avec un air insolite, au lieu de dire "oui" au Maire, Elle lui a chanté la Truite, la Truite de Schubert. C'est fou ce que nous fîmes, contre cette obsession, On mit Gabrielle au régime, en lui supprimant le poisson. Mais, par une journée maudite, dans le vent, l'orage et les éclairs, Elle mit au monde une Truite, qu'elle baptisa " Schubert " A présent je vis seul, tout seul dans ma demeure, Gabrielle est partie et n'a plus sa raison : Dans sa chambre au Touquet elle reste des heures Devant un grand bocal ou frétille un poisson. Et moi, j'ai dit à Marguerite, qui est ma vieille cuisinière : "Ne me servez plus jamais de Truite ça me donne de l'urticaire".
En cherchant dans la ville, on trouverait, je crois, quelque maison tranquille, … Ces dignes personnages ne font pas comme nous, ils disent qu'ils sont sages, nous disons qu'ils sont fous ! Et pif, et pif, et pif, et paf ! Et pif, et pif, et pif, et paf. Oui, voilà la vie parisienne, du plaisir à perdre l'haleine, oui voilà la vie parisienne !