Ave maris stella de Henri-Mathias Balthasar, dit Balthasar-Florence

1. Ave Maris Stella, Dei Mater alma,
Atque semper virgo, felix coeli porta.

Salut, étoile des mers, Auguste Mère de Dieu, salut,
ô toujours Vierge, heureuse porte
du Ciel.

2. Sumens illud Ave Gabrielis ore,
Funda nos in pace, mutans Evae nomen.

Vous qui avez agréé le salut de Gabriel,
daignez en changeant le nom d'Ève nous donner l'Ave de
la paix.

3. Solve, vincla reis, profer lumen caecis,
Mala nostra pelle, bona cuncta posce.

Délivrez les captifs, éclairez les aveugles,
chassez loin tous nos maux, demandez pour nous tous l
es biens.

4. Monstra te esse matrem. Sumat per te preces.
Qui pro nobis natus tulit esse tuus.

Montrez que vous êtes notre Mère, et que par vous reçoive nos prières
Celui qui, né pour nous, a bien voulu être vo
tre Fils.

5. Virgo singularis, inter omnes mitis,
Nos culpis solutos, mites fac et castos.

O Vierge incomparable, douce entre toutes, obtenez-nous,
avec le pardon de nos fautes, la douceur et la
chasteté.

6. Vitam praesta puram iter para tutum,
Ut videntes Iesum, semper collaetemur.

Obtenez-nous une vie pure. Écartez le danger de notre chemin,
afin qu'admis à contempler Jésus, nous goûtions l'éterne
lle joie.

7. Sit laus Deo Patri, summo Christo decus.
Spiritui Sancto, tribus honor unus. Amen.

Louange à Dieu le Père ! Gloire au Christ souverain !
Louange au Saint-Esprit ! Aux trois, un seul et même homma
ge. Amen.

Henri-Mathias Balthasar, dit Balthasar-Florence, est un compositeur et pianiste belge, né le 21 octobre 1844 à Arlon, et mort le 6 février 1915 à Paris.

Il se produit pour la première fois à l'âge de 9 ans, comme pianiste, dans sa ville natale. Admis en 1857 au Conservatoire de Bruxelles, il y fut l'élève de Auguste Dupont (piano), Lemmens (orgue), Adolphe Samuel (harmonie) et Fétis (contrepoint et fugue) et obtint successivement tous les premiers prix des cours de ces professeurs. En 1863, il épousa Clémence Florence, fille d'un facteur de pianos, dont il ajouta le nom au sien. Plus tard, il partit à Namur comme dépositaire des produits de fabrique de son beau-père, ce qui ne l'empêcha pas de se livrer avec ardeur à la composition et de se produire comme virtuose dans des concerts.
En 1868, il fit exécuter, aux concerts populaires de Bruxelles, une grande Ouverture dramatique, puis, au théâtre de la Monnaie, son opéra comique Une Croyance bretonne. Son opérette Docteur Quinquina est créée aux Galeries Saint Hubert. En 1870, il exécute au théâtre de Namur son Grand Concerto Symphonique pour piano et orchestre. En 1872, dans l'église du collège de la Paix de Namur, il produit une Messe solennelle pour choeur et orchestre, deux Benedictus et un Laudate Dominum.

Parmi ses oeuvres, on lui doit aussi un Concerto pour violon, un Stabat Mater, un concerto pour trompette, un quintette à cordes, un ballet, des pièces pour piano et fantaisies pour violoncelle ou cor. Une cantate pour Notre Dame de la Treille fut créée à Lille en 1872 avec grands succès.

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Buste de Henri-Mathieu Balthasar-Florence par Désiré HUBAIN (1861 – 1944). Il se trouve dans le foyer du Théâtre royal de Namur.

Buste de Henri-Mathieu Balthasar-Florence par Désiré HUBAIN (1861 – 1944). Il se trouve dans le foyer du Théâtre royal de Namur.

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