Médiocrité, superficialité et banalité, au détriment de la beauté et de l’intensité des célébrations liturgiques

Certes la rencontre avec la modernité et l’introduction des langues parlées dans la Liturgie a créé de nombreux problèmes : de langage, de forme et de genres musicaux. Parfois a prévalu une certaine médiocrité, superficialité et banalité, au détriment de la beauté et de l’intensité des célébrations liturgiques.

Pape François - zenit.org

Si le recul de la culture et une sorte de formatage de ces dernières décennies nous ont amenés à nous laisser séduire par  une certaine médiocrité, superficialité et banalité, il est à espérer que cet événement organisé par le Conseil pontifical de la culture le 4 mars 2017 à l'occasion des 50 ans de l'instruction Musicam Sacram va susciter en chacun de nous une conversion.

Notre vie entière doit être tournée vers Dieu dans une quête d'absolu et de transcendance.

Si la musique sacrée se soustrait à ces fondements, elle devient suffisance et repli sur soi. 

Ce n'est pas une simple question d'opinion. C'est là une incohérence liée à notre temps et qui doit faire l'objet d'un examen de conscience de la communauté chrétienne, comme le demandait saint Jean Paul II en 2003.

Nous devons restaurer la vocation de la musique sacrée à nous faire sortir de nous-mêmes pour être une action de grâces tournée vers Dieu.

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