29 Janvier 2015
Cet article du site Notre Dame des Neiges donne un bel éclaircissement sur les réformes liturgiques leurs intentions et la façon dont elles ont été appliquées.
Une grande erreur qui desservirait la cause de la liturgie serait le faire dire à Benoît XVI ce qu'il n'a jamais dit et donc de faire aller la liturgie là où l'Eglise n'a jamais souhaité qu'elle aille. Qu'a dit le pape ? Que nous enseigne-t-il dans son Motu proprio Summorum pontificum ? Reprenons le document et lisons-le attentivement pour en tirer quelques conclusions. Benoît XVI nous dit très clairement que la "forme normale" de la liturgie est actuellement celle qui est donnée par le Missel dit "de Paul VI". Il n'y a rien qui permette de revenir là-dessus. Ce Missel romain restauré a des qualités indiscutables puisque le pape parle de sa "richesse spirituelle" et de sa "profondeur théologique". Mais si ses qualités n'apparaissent pas ou plus, c'est uniquement parce que ceux qui doivent le mettre en oeuvre l'intrumentalisent, comme si les règles de la liturgie qu'il précise n'étaient que des lignes directrices générales autour desquelles chacun pouvait s'autoriser à construire des célébrations répondant aux goûts de l'instant, sans référence à une théologie solide. C'est là l'erreur essentielle qui a été propagée par de très nombreux clercs à la suite de Vatican II et qui fait que partout sont célébrées des messes désormais désacralisées, sans relief, sans dignité, qui ne savent que transmettre, parfois à coups de "pathos", les impressions ponctuelles et fluctuantes des célébrants. [...]
nous vous proposons également de lire ou d'écouter la communication de S.E. Mgr. Marc Aillet, Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron, au Congrès Théologique en l’Aula Magna de l’Université Pontificale du Latran,, en mars 2010
Congrès Théologiqueen l'Aula Magnade l'Université Pontificale du Latran,jeudi 11 et vendredi 12 Mars 2010"Fidélité du Christ, fidélité du Prêtre"Communication de S.E. Msgr. Marc AilletEv......
http://www.lepetitplacide.org/article-la-liturgie-blessee-46878944.html
L’ouverture au monde souhaitée par le Concile Vatican II a souvent été interprétée dans les années postconciliaires comme une sorte de "conversion à la sécularisation"