30 Mai 2024
Le nom de Georges Jouanneau revient régulièrement dans nos archives. Il apparaît dans la première moitié du XXe siècle comme ayant figuré parmi les chantres titulaires, en tant que ténor. Mais il était certainement bien plus. Les partitions dont nous disposons, notamment un Tu es Petrus, un Ave verum et un O salutaris pour les temps pascal, témoignent de ce qu'il était un fin compositeur.
Un récent contact avec Monsieur Alain Jouanneau, son arrière petit neveu, nous a permis d'en savoir plus sur cette figure du monde musical de son temps, qui fut aussi une figure paroissiale.
Georges Jouanneau est né le 12 février 1875 à Brest et décédé en 1947.
Dès l'age de trois ans, il part habiter à Alger avec sa famille, à Bou-Medfa.
Il montre très tôt un goût prononcé pour la musique. Il étudie le violon avec Lambert Néri et l’harmonie avec Paul Roy, organiste de la cathédrale d'Alger.
A 20 ans, boursier de la ville d'Alger, il entre au conservatoire de Paris. Des professeurs sont Lavignac et Pessars pour l'harmonie, Charles Lenepveu pour la composition, Georges Caussade pour le contrpoint et la fugue et Camille Saient-Saëns dont il est famillier (cf article Écho d'Alger 8 février 1932)
Il fut premier ténor dans de nombreuses églises parisiennes, dont Saint François Xavier
Il fonda le Quartetto avec Madame Legrand Philip (épouse d'Achille Philip), Madame Malnory Marseillac et Monsieur Gebelain
Il était soliste aux concerts Pasdeloup, Colonne et Lamoureux.