17 Décembre 2014
Cette chanson, tout en prétendant célébrer la naissance du Sauveur, est d’une tournure si profane, que, malgré ses qualités de vivacité toute gauloise, nous aurons quelque temps hésité à lui faire place dans ce recueil. Mais l’ayant trouvée dans toutes les Bibles de Noëls qui l’ont répandue dans le monde catholique pendant trois siècles, et, mieux encore, l’ayant relue dans une publication plus récente, due aux doctes veilles d’un pieux bénédictin, le R.P.D. Legeay, lequel l’avait entreprise pour satisfaire aux désirs de Dom Guéranger, nous pensons être suffisamment couverts par de hautes autorités, et n’aurons plus à craindre de mériter le reproche d’irrévérence.